dimanche, février 12, 2006

Constant Gardener


Bonne surprise, sur ce film. Je m'attendais pas à voir une histoire comme celle là. On va donc aller faire une petite ballade en Afrique, dans la peau d'un ambadassadeur de sa Magesté. Bref nous avons droit à tout le bon gout et le flegme briannique , time time et compagnie....
Jusqu'ici rien d'original, même ci peu à peu on commence à toucher le fond du sujet : le trafic de médicaments en Afrique.

Ceci nous permet de régistre car à coté d'une histoire d'amour et d'un homme qui cherche à comprendre pourquoi sa femme s'est faite assassinée, on rentre dans une histoire beaucoup plus sombre, à une autre échelle : échelle mondiale sur le plan géographique, échelle de l'horreur sur l'ambiance générale.

Il n'est pas facile de se dire que des firmes pharmaceutiques se permettent de tester leurs nouveaux médicaments sur des "cobayes"invonlontaires mais réellement malades. Comment peut-on regarder un enfant malade dans les yeux en sachant que le médicament qu'on lui donne ne va pas le guérir mais au contraire le faire mourir... Tout ça pour que les occidentaux aient plus rapidement de quoi se soigner....

Face à une telle situation, il n'est pas facile de rester insensible, on se retrouve à la fin du film à une situation de gêne, a forciori lorsque l'on sort du cinéma sur les Champs-Elysée, le paradoxe entre ce que l'on vient de voir et se que l'on voit est encore plus grand.

Il n'y a pas à dire les films anglais arrivent encore à nous faire passer ses messages en ajoutant cette petite dose de causticité nécessaire....

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